Agacé des récents évènements, il ordonna qu'on nettoie la salle et qu'on jette le cadavre. Il décida de laisser le travail à ses employés, chose qu'il avait en effet du mal à faire. Il devait prendre du recul sur tout ça.

Il savait exactement où aller pour ça.

Quand il entra dans la salle, il fut accueillis par une femme plutôt âgée. Celle-ci le salua et l'invita à s'asseoir.

-Assis toi donc. Tu ne vas pas rester debout toute la journée.

-Tu te mets à me donner des ordres maintenant ?

La femme esquiva cette remarque et s'installa devant son bureau.

-La petite Hestia n'est plus ? J'l'aimais bien cette gamine...

-Tu t'es attachée à elle ?

-Pas vraiment mais disons qu'elle était un peu plus bavarde que toi, c'était amusant de faire la conversation avec elle.

Cela ne semblait pas vraiment lui plaire, il dégaina à nouveau son arme et la pointa sur son crâne. Ce qui ne sembla pas l'affoler.

-Allons, on sait tout les deux que tu ne tiras pas. On se connait depuis 40 ans, jamais une personne de ton intellect ne tuerai un de ses employés juste pour une remarque, n'est-ce pas ?

-Il savait que ça arriverait si il me contredisait.

La femme semblait consternée par la réponse de son interlocuteur.

-Dis moi, tu n'essaierais pas de passer tes nerfs sur tes employés par hasard ?

-Non.

-Et la puce, tu l'as retrouvée ?

-Je l'avait presque, mais Ray m'a filé entre les doigts, il était accompagné. C'était pas Akkya cette fois, mais Hestia faisait tout pour me limiter, j'ai craqué sous la colère et j'ai commis des erreur bête. Mais j'ai de la chance, Ray pense toujours que cette puce stocke des données sensibles.

-Je vois. À qui appartient ton nouveau corps ? Un collatéral ?

-Le chasseur de primes que j'avais payé pour tuer Ray...

La femme tapa sur sa tablette, puis le regarda dans les yeux.

-Pourquoi l'as-tu tué ?

-C'était un employé d'Akkya. Il m'a eu cet enfoiré ! Il avait tout prévu. Et il en a même profité pour me voler un spécimen.

En entendant le nom d'Akkya, le visage de la psychologue se crispa.

-Je vois. Et quant aux chouettes, tu comptes faire quoi ?

-J'en sais trop rien. Je..

-Tu doutes, cela faisait des années que cela ne t'était pas arrivé. Tu ne me dis pas tout. Mais je devine dans ton regard, ton âme, la seule chose que tu n'ais pas perdu, elle crie, j'entends sa lamentation. Tu te rends progressivement compte que l'éternité à ses limites. Des siècles que tu changes continuellement de corps, mais ta conscience elle arrive à ses limites et il est trop tard pour faire marche arrière.

-J'aime pas ta façon de dire les choses, mais tu as raison.

Il se releva assez vite et se retourna, ce que lui avait dit son amie l'avait quand même affecté bien qu'il essaie de le cacher. Il s'en alla, mais avant qu'il ne referme la porte elle s'écria.

-Heureuse de t'avoir revue après tout ce temps ! Mon bureau te sera toujours ouvert.

Il avait pris sa décision, il allait s'occuper des chouettes, dans quelques jours il les auraient effacés de la carte. Il convoqua tout ses généraux en réunion de crise.

-Tout le monde est là ?

L'ensemble des généraux étaient présents, assis à la même table, au bout de laquelle, "il" s'apprêtait à donner les instructions.

-Comme vous le savez, l'activité des Chouettes a explosé ces derniers temps. Ce qui n'aurait pas été un problème si ils ne s'en étaient pas pris à nos infrastructures. Il ne faut pas sous estimer cette menace. Vous savez tout comme moi qu'il est dangereux de laisser ce genre d'organisation grandir. Le temps de l'espionnage est passé. Maintenant c'est le temps de l'action, nous allons mettre un terme à leur activité. Vissa, je te confie l'équipe de sabotage, vous allez infiltrer leurs vaisseaux en orbite autour de Vénus et Eris et les faire disparaître, vous avez carte blanche et l'opération commence dès maintenant.

La dénommée Vissa, se leva et sorti de la salle afin de mettre à exécution le plan immédiatement.

-Pour ce qui est des bases terrestres, situées sur Mars et Europe, ça sera toi, Motiana qui commandera le bombardement de ces zones. Il ne doit rien rester, pas même ne serait-ce qu'un bout de métal. Mais restons discrets, je te ferais livrer des missiles Grineers, il faut maquiller les attaques pour éviter que les Tennos ne se mêlent de cette affaire. Ne touchez pas a leur quartier général sur Pluton, je me chargerais personnellement de cette zone.

Le concerné quitta la salle, il ne restait plus que 3 personnes à qui on n'avait pas assigné de tâches.

-Vous trois. Vous ne vous occuperez pas des chouettes. Je vous met sur le dossier K5425. Vous avez carte blanche. Vous avez un budget illimité, vous aurez accès a nos équipements les plus évolués et toute la main d'oeuvre requise. Si il vous faut quelque chose, demandez moi et vous l'aurez. Prenez en compte toutes les possibilités, ils sont imprévisible et vous attaqueront quand vous vous y attendrez le moins. Votre incapacité à réussir cette mission en résultera de votre incapacité à respirer. Disposez.

Les 3 hommes quittèrent la salle. Tandis qu'"il" venait se dirigeait vers son vaisseau, il avait une affaire à régler sur Pluton...

En sortant de son vaisseau, qu'il n'avait pas hésité à poser devant la base même des chouettes, afin de leur montrer qu'il ne comptait pas la jouer fine avec eux.

Il ressentait une sensation étrange, comme si, quelqu'un qu'il connaissait était ici aussi... Il ignora cette sensation et regarda aux alentours , il n'y voyait pas grand chose, il y avait un épais brouillard qui couvrait la zone, il s'avança pour trouver l'entrée de la base qui était probablement cachée. Mais il se heurta à quelque chose.

Un cadavre.

C'était une femme, elle avait dans sa main ce qui ressemble à une arme, du moins ce qu'il en reste, "Il" devina grâces aux brûlures multiples au niveau des mains et du visage de celle-ci que l'arme en question à dû lui exploser entre les mains et que c'est ça qui l'a tuée. Par curiosité il scanna l'arme en question, il ne trouva cet arme dans aucun registre connu, en revanche, il fût surpris de trouver des traces d'énergie sentient autour des restes de l'arme.

-Un sentient à pris le contrôle de l'arme pour la faire exploser ?

Il remarqua d'autres traces sentient aux alentours. Mais c'est impossible qu'un sentient ait réussi à venir ici. Il lança un scan plus approfondi, et l'énergie sentient, était très semblable si ce n'est identique, à de l'énergie Eidolon.

C'est là qu'il réalisa. Il n'y a qu'une chose qui aurait pu laisser cette énergie ici. Une adolescente qu'on à équipé d'un générateur de bouclier sentient. Et qu'on à exposée à un fragment Eidolon. Et qui à réussi à échapper au contrôle de son créateur. Thara.

Mais que fait elle ici ? A t-elle prévue qu'il viendrait ici ? Non. Elle était là pour autre chose.

Tandis qu'il essayait d'y comprendre quelque chose, il entendit une voix qui résonnait dans l'ensemble de la zone.

"LE GRAND OSIRIS DESCEND DE SA PRISON CELESTE...CRAIGNEZ LE JUGEMENT...OU ATTENDEZ LA PROSPERITE"

Soudainement il entendit un bruit, ce bruit quasi imperceptible, mais facilement reconnaissable. Celui d'une énorme bombe IEM, rien qu'en écoutant le son de celle-ci, il pouvait imaginer l'énorme zone d'effet qu'elle devait avoir. Il ne pouvait plus bouger, les rayonnements de la bombe venait de l'atteindre, sa vue s'obscurcit, il s'écroula dans la neige. Et perdit connaissance. Il savait pourtant que les bombes IEM était dangereuse pour lui, car la technologie de transfert de conscience y est très sensible, mais là même ses boucliers anti ondes derniers cris ne pouvait rien faire. Cette bombe devait être extrêmement sofistiquée...

Quelques minutes passèrent. Le rayonnement de la bombe était en train de diminuer, à mesure qu'il retrouvait ses fonctions motrices, il entendit une voix dans son dos.

-Vous les corpus... Vous me dégoutez.

Il peina à se relever et à se retourner vers son interlocuteur.

-Incapable d'apprécier vos corps. Vous refuser l'aspect éphémère de votre vie. Et tentez par tout les moyens de rallonger ce qui vous sert d'enveloppe corporelle. Mais si vous tomber à court de batterie. Vous n'êtes plus qu'un cadavre bien conservé.

C'était un Tenno, sans warframe, il ressemblait à Ray. Mais semblait avoir quelques point de Q.I en plus. Il se prépara à l'attaquer. Peut l'importe la situation, si un tenno se mêle de vos affaire, débarrassez vous de lui.

-Vous comptez m'attaquer ? Savez vous donc qui je suis ?

-Si je devais connaître toutes les personnes que je tuais, je ne m'y retrouverais plus.

Il tira en pleine tête sur le tenno, qui s'apprêtait à lui répondre. Même un Tenno, sans sa warframe, ne peut sortir indemne après s'être pris une balle dans la tête.

Mais a peine eu t-il tiré, que la main qui tenait l'arme fût séparée du reste de "son corps". Comme si elle avait été sur la trajectoire d'une sorte d'onde tranchante. L'homme se tordit de douleur, il regarda son bras, la coupe était fine et précise, une coupe presque impossible à reproduire à part avec des instruments comme des découpeuses laser. Tandis que le Tenno lui, était intact, et continuait son discours.

-Je suis un dieu, toutes les personnes qui s'en prennent à moi le regrette amèrement. Que cela vous serve de leçon. Je vous laisse ici. Il y a deux personnes probablement plus malines que vous qui m'attendent. Voyez vous contrairement à vous humains , j'aime bien avoir de l'avance sur mes ennemis. Pendant que vous passez votre temps à subir le présent. Moi, je façonne le futur.

Le dieu autoproclamé entra dans la base.

Le "Corpus" se releva. Il avait perdu une main et une bataille. Mais il souriait, il souriait car même si cet excentrique se prenait un dieu, il ne résisterait probablement pas à une pluie de missile.

Dans tout les cas, les chouettes disparaîtrons. Non seulement car il avait planifié des bombardement conséquents sur toutes leurs bases, mais aussi car d'une manière ou d'une autre elles s'étaient mises à dos Thara.

Il s'empressa de rentrer à son vaisseau, car même si il ne craignait pas la perte de sang, il n'avait plus rien à faire ici, et comme on dit, le temps, c'est des crédits.

-Soyez content, votre dieu est descendu vous voir. Profitez en, je vais briser votre foi en même temps que votre prétendu dieu. Vous avez commis une erreur, et vous allez le regretter...

Fin de l'arc